Historique :
Oriande était l’île oubliée de l’Empire et peu de damoiselles et damoiseaux avaient osé violer cette île jusqu’au grand cataclysme de l’an 53, et de par ce fait, quelques royaumes furent les plus importants de l’Empire, royaumes inaccessibles pour le plus commun des mortels.
Lassé de voir cet état de fait, un homme dont les batailles étaient son unique priorité ne voulait plus que cela se reproduise après le renouveau et décida pour ceci de monter une alliance.
Pour entreprendre sa quête, ce combattant avait besoin au moins de deux valeureux guerriers, destinés à devenir également deux chefs, dont l’un sera le diplomate et l’autre le stratège.
Il consulta ses archives militaires à la recherche de ces deux partisans de la guerre qui souhaiteraient partager les mêmes idées et le même destin que lui.
Il en sélectionna quelques-uns, leur envoya ses plus rapides destriers montés d’un elfe Sylvain et attendit avec impatience leur réponse.
Sur les réponses qu’il reçut, il en sélectionna deux et il les convia dans une vallée reculée des montagnes de l’Orient d’Oriande car cette région était encore mystérieuse et donc à l’abri des regards indiscrets des autres royaumes.
Lors de cette réunion, la présence d’une sorcière serait requise. Cette sorcière était aussi vieille que le monde et le peuple d’Orient suivait depuis des millénaires ses prédictions.
Par une belle nuit étoilée du premier jour du printemps 53, les trois seigneurs se retrouvent assis autour d’un feu de camp.
Des flammes, surgit la sorcière.
Elle était si affreuse et si répugnante qu’il était difficile de la regarder en face, mais elle avait le devoir de lire les messages et de les traduire pour que tous puissent y avoir accès.
Elle jetait des osselets dans le feu et devait interpréter leurs formes.
Une excitation impressionnante régnait dans le groupe et la tension devenait palpable.
De sombres totems sculptés représentaient les premiers hommes qui avaient découvert ces collines.
Tout le monde était en transe, la sorcière psalmodiait d’étranges récitals quand elle fut prise de stupeur en voyant le message des osselets, elle trembla de tout son vieux corps. Elle se retourna alors vers les chefs, et leur annonça :
« Aujourd’hui est un grand jour, les osselets ont parlé !
Notre peuple doit se réveiller, nous avons été ridicules
jamais nous n’aurions dû laisser des royaumes s’enrichir
à tel point avant le grand cataclysme de l’an 53. »
Le plus jeune des trois chefs ramassa un petit tronc d’arbre, et frappa de toute sa force sur le gong de réunion, un immense morceau de fer qui servait à réunir les habitants de la vallée, car depuis des temps ancestraux chacun des êtres vivants dans la vallée savait qu’il devait se réunir quand le gong sonnait en haut de cette colline.
Le bruit fut époustouflant de par sa puissance, un son très grave et qui portait très loin.
Les trois chefs attendirent donc à côté du feu en silence, pendant plus d’une heure, attendant que tous les autres habitants les rejoignent pour leur migration et leur quête.
Une fois qu’ils furent tous réunis autour du feu, le plus vieux des chefs leur contèrent tout ce qui s’était passé.
Une fois qu’il eut fini, il y eut quelques murmures, et un immense « hourra » déferla tel une onde de puissance émanant de toutes les créatures.
Et c’est ainsi que La Confrérie des Peuples d’Orient naquit.
Le guerrier qui eut l’idée de créer cette alliance choisit ce nom car il comptait sur l’aide des peuples des montagnes vivant en Orient, et pour les remercier de leurs futures coopérations, il pensa que ce nom rappellerait à tous ceux qui composent l’alliance d'où ils viennent et pour quelles raisons, ils sont là.
Tous les peuples quittèrent donc cette vallée reculée, sans regret, pour venir s’installer parmi les royaumes de la plaine d’Oriande et accomplir la quête que tous s'étaient fixés.
Pour l’instant, ils s’adaptaient à la nouvelle vie qui leur était offerte, mais un jour, et ce jour ne saurait tarder, ils auront une soif de liberté qui les conduira à de nombreuses guerres, car ainsi sont les peuples, ils veulent toujours plus de liberté, même si cela doit les conduire à leur fin.
Structure et organisation :
Article 1 :
La guilde est dirigée par un conseil permanent, composé de trois sièges de peau de troll :
Le premier est destiné au grand Chef de guilde.
Le second siège accueille le Diplomate.
Le Stratège se repose sur le dernier.
Leur but est de faire appliquer rigoureusement les lois qui ont été votées par tous les membres de la guilde et de déclarer les guerres sur La Place Publique de la grande Oriande.
Article 2 :
Chaque membre se doit de respecter les confrères de la guilde, cela ne veut pas dire que des duels entre membres de la guilde sont proscrits.
Chaque membre se doit de respecter les alliances signées et les pactes de non agression, après vote de l’ensemble des membres.
Article 3 :
Chaque membre a le droit de faire ses guerres personnelles du moment qu’il respecte les alliances signées et les pactes de non agression.
Si un royaume indépendant ou faisant parti d’une guilde a signé un pacte de non attaque envers notre confrérie et qu’il attaque un de nos membres, le royaume de notre guilde aura le droit de riposter : la riposte devra être proportionnelle à l’attaque reçue. Le confrère devra d’abord impérativement prévenir notre guilde.
Article 4 :
Tout royaume est convié à participer activement à la chambre secrète sous peine d'un avertissement, au bout du second, l'alliance a le droit d'exclure un membre si l’écriture de sa plume n’est pas vue assez souvent dans la chambre.
Ethique et règles :
Article 1: Au sujet du comportement des membres de la guilde :
1 –a / Chaque membre de la guilde se doit d’attaquer d’une hauteur de colline inférieure à son adversaire, la casse de bâtiments y est autorisée, mais déconseillée.
1- b / Les membres de la guilde de La Confrérie des Peuples d’Orient ne doivent pas s’attaquer à de jeunes royaumes, il faut donc entendre une existence de douze mois.
Article 2 : Au sujet des guerres que la guilde de La Confrérie des Peuples d’Orient annoncera sur La Place Publique d’Oriande :
Alinéa 1 : en ce qui concerne les guerres déclarées par la Confrérie envers les autres guildes :
La Confrérie des Peuples d’Orient, déclarera la guerre à :
2-1 - a / celui qui attaquera un de nos royaumes par une attaque d’une hauteur de colline supérieure à notre membre.
2-1 – b / à celui qui essaiera de détruire nos bâtisses, quelle que soit la raison.
Il y aura de lourdes conséquences et des ripostes sanglantes pour quiconque se trouvant dans l’un des deux cas ci-dessus.
Alinéa 2 : Attitude vis-à-vis des royaumes indépendants.
S’il y a tentative ou casse de bâtiments ou « attaque en piquée » de la part d’un royaume âgé de plus de douze mois d’existence envers un membre de la Confrérie, notre frère aura le droit de lui déclarer la guerre et de faire intervenir la guilde entière et la riposte pourra être impitoyable.
Sujet: Notre Histoire, notre Charte 
Lun 3 Juil - 18:46
